Au cours des épreuves sportives auxquelles les athlètes participent, Myriam Socie, accompagnatrice de l’équipe de Lisbonne raconte que la plupart des établissements ont choisi des élèves « ouverts d’esprits», capable d’échanger culturellement et sportivement. « Dès le premier jour, ils échangent beaucoup entre eux. Etre fort physiquement ne fait pas d’eux des sportifs, pour l’être vraiment il faut respecter des valeurs du sport » ajoute-elle. « Se dépasser pour l’autre, pour l’équipe » et en se donnant au maximum. « Même si sur le terrain les jeunes réclament la victoire, en coulisses, ils se parlent, ils échangent et ils restent même en contact. Après des journées fatigantes, lorsqu’ils se retrouvent tous, ils oublient la compétition. Et c’est ça l’esprit des JIJ ! » Et le constat est que même les élèves blessés ne se sentent pas rejetés. Luke de l’équipe de Belgrade qui s’est fracturé la cheville, lors du défi culturel, confie que son équipe n’a pas arrêté de le soutenir, malgré son sentiment de culpabilité. Au contraire ! Les liens entre les sportifs se sont resserrés et le jeune blessé confie même avoir encore plus envie de les aider. Et c’est ça aussi l’esprit des JIJ, l’esprit d’équipe, l’esprit de solidarité !

par Karen Akl, jeune reporter international

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